Thérapie Craniosacrale
(inclus vicéral)
Concept :
Inspiration – Expiration
Rythme perpétuel de vie
Ce mouvement, qui ne s’arrête pas simplement à des échanges gazeux avec le milieu extérieur, est également un micromouvement rythmique, synchrone, qui anime tous les tissus de l’organisme. Il est nommé mécanisme respiratoire primaire (MRP).
La thérapie craniosacrale vise l’équilibrage de la motilité de ce mouvement dit fluidique. Une approche douce qui ne met pas le patient en stress, qui respecte sa physiologie articulaire ainsi que les limites données par sa douleur. Elle redonne la mobilité lorsqu’un système est figé ou en déséquilibre et ainsi supprime, ou du moins allège, maux et tensions en tout genre et de toute origine. Cette approche propose au corps un nouveau chemin adaptatif, elle n’impose rien.
Il est à noter que l’équilibre parfait n’existe pas. Chaque personne vit avec une ou plusieurs lésions. Toutefois, le corps humain a la capacité d’absorber ce déséquilibre sans aucun symptôme. Il jouit d’un système adaptatif, d’une zone tampon.
Cette compétence, n’est malheureusement pas égale pour tous et varie selon l’état et l’environnement de l’individu (prédispositions héréditaires, maladie, stress, hygiène de vie, pollution, …).
De ce fait, lorsque le symptôme apparaît, son expression peut être structurelle, musculaire, fluidique ou même parfois émotionnelle. Il faut le voir comme une goutte d’eau qui fait déborder le vase. L’objectif de la thérapie craniosacrale sera donc de vider ce vase de ses lésions et de ramener le patient dans une zone de tolérance pour son organisme et ainsi supprimer le ou les symptômes.
Origines :
C’est au début du 20e siècle dans sa région natale du Wisconsin aux États-Unis, que le Dr. William Garner Sutherland a développé l’ostéopathie crânienne en se fondant sur les bases médicales du Dr Andrew Taylor Still, fondateur de l’ostéopathie générale.
L’appellation moderne de cette thérapie apparaît dans les années 70' sous l’impulsion d’un ostéopathe et chercheur américain du nom de John Upledger, qui associe alors les termes cranium et sacrum pour décrire le concept craniosacral.
Contrindications au traitement
Toute pathologie, sans un diagnostic ou un avis médical approprié, peut entraîner des complications graves. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour obtenir une évaluation précise et un traitement adapté.
Pose de prothèse articulaire de moins de 2 ans
Traumatisme récent n’ayant pas fait l’objet d’un examen clinique
Accident vasculaire cérébral, hydrocéphalie
hématomes extra ou intra duraux
Glaucome non contrôlé
Champs d'application
Maux de tête
Migraines
Céphalées
Douleurs cervicales
Torticolis
Douleurs
dorsales ou lombaires
Soulage les acouphènes
Fourmillements dans le membre supérieur
Tête ou épaules lourdes
Brouillard mental
Congestion nasale
Sinusite
Douleurs articulaires récurrentes
Troubles du transit
Oppression ou restriction respiratoire
Troubles cognitifs
Et plus encore ...